CMV : Le puy de Dôme

Le puy de Dôme : Avec ses 1465 m, le puy de Dôme est sur le podium des volcans de la Chaîne des Puys classés par altitude. L’étymologie du mot puy est le latin podium, au sens de hauteur, élévation. Dans son emploi général, le mot puy renvoie simplement à une notion de relief, de surélévation qui n’est pas forcément liée à une origine volcanique. 

Cette particularité lui a valu de donner son nom au département du Puy-de-Dôme. 

Le pied du puy de Dôme est couvert de forêts, mais à partir de 1300 m la végétation se fait rare, on entre dans un étage sub-alpin (quasi équivalent à 2000 m dans les Alpes). Au sommet les températures peuvent être très basses, les vents violents et les orages fréquents. 

Au début de notre ère, les Romains ont érigé au sommet du puy de Dôme un temple dédié au dieu Mercure.  

En 1892 ce fut la première ascension du puy de Dôme à vélo par un certain Fernand Ladoux, par le chemin des muletiers (aucune route n’existait alors). Le chemin des muletiers part du col de Ceyssat (1078 m) et mène au sommet en 2 km ce qui fait une pente moyenne supérieure à 19 % ! 

Dès 1906 fut lancé le projet d’un chemin de fer à rail central permettant de relier Clermont-Ferrand depuis la place Lamartine au sommet du puy de Dôme. Les contraintes techniques de ce système de locomotion sont simples mais impératives : pas de rupture de pente violente, ni de virages trop serrés ; il était évidemment hors de question de prévoir une montée avec des lacets. C’est pourquoi la voie fut établie sur une rampe hélicoïdale à pente constante de 12 % débouchant au bout de 4,2 km de montée sur une plateforme créée à la cote 1414 m, soit 50 m sous le sommet proprement dit. Devant l’augmentation du trafic et face aux contraintes de protection environnementale, le département décida alors de réinstaller un train à crémaillère : le « Panoramique des Dômes » a été mis en service en 2012. Depuis lors il ne reste de l’ancienne route qu’une demi-chaussée réservée aux véhicules de secours et aux véhicules de service pour les installations sommitales. Avis aux cyclistes : il faut garder un peu de réserve musculaire pour la rampe finale !